Tutos, couture et écriture
1 Août 2018
J'ai cousu une Mélilot.
On ne va pas se mentir, écrire cet article a été très chiant tant il n'y avait rien dire.
J'avais commencé par lancer un sujet sur Thread and Needles, étant à la tête d'une importante collection de coupons dits "du radin" ( = d'un mètre) et ne sachant que faire avec :
J'ai récolté plein d'idées (je te conseille d'aller fouiner le sujet si toi aussi tu es radin), et en premier, la chemise Mélilot.
La perfection de ce patron est presque fatigante, un peu comme une sorte de cousine adorable qui a toujours un pichet de citronnade maison dans son frigo et aucune miette sur sa table de cuisine.
Rien, rien, je n'ai rien à dire. Rien à dire sur les explications hyper détaillées, les planches à patrons super claires, la polyvalence des déclinaisons possibles (dont une à manches longues) pour satisfaire à tous les niveaux de radinerie.
Ca devient lassant, soyez un peu médiocres les filles, quoi ! On s'ennuie !
Rien à dire non plus sur le résultat final, le tombant des manches très sympa pour atténuer ce que les québécois appellent gracieusement "le gras du bye bye" (Je te laisse faire un bye bye enthousiaste avec ton bras et constater où ce gras se situe), la chemise est un peu loose sans être trop large, la longueur est nickel pour être rentrée dans un taille haute sans rebiquer, bref, rien à dire.
Et comme on revient toujours boire de la citronnade sur la nappe sans miette de sa cousine parfaite, je vais sûrement recoudre une version avec manches sur laquelle je n'aurais sûrement encore rien à dire.
Mais que veux-tu, j'aime bien la citronnade.